Série Au Coeur de l'Urgence | 97 min.
Je suis la voix off de narration de nombreux documentaires réalisés par Nicolas Moscara. Des voyages en immersion avec les forces de l’ordre : la BAC, le GIGN ou la Légion Etrangère, etc… Cambriolages, trafics de drogues, agressions, incivilités, les gendarmes ou les policiers sont sur tous les fronts.
« GIGN : Au Coeur de l’Action »
Le groupement d’intervention de la gendarmerie nationale, plus communément appelé GIGN, a été créé en 1972, après les attaques terroristes des JO de Munich. Il est chargé de la lutte contre le banditisme et le terrorisme. Son rôle : convaincre forcenés ou preneurs d’otage de se rendre sans faire de victime. Après avoir épuisé les vertus de la négociation et quand tout espoir a disparu, ils donnent l’assaut. Les hommes du GIGN n’ont pas le droit à l’erreur. Ce documentaire de Nicolas Moscara a suivi au jour le jour, pendant plus de six mois, l’entraînement et les interventions du groupe.
La réalité du terrain met parfois en scène des événements dramatiques, où la mort est omniprésente, comme lors de l’intervention au domicile d’un forcené le 19 janvier 2007, au cours de laquelle le Major Frédéric Mortier a été mortellement touché.
Qu’ils agissent pour un repérage, une mise au point du mode opératoire, une intervention en souplesse ou en force, tous manifestent le même esprit de sacrifice, de dépassement de soi, d’abnégation et partagent un seul objectif : préserver la vie de l’individu. Ce documentaire de 110 minutes suit au jour le jour, pendant plus de six mois, les interventions du groupe et montre la réalité du terrain.
Chacun se souvient de ces images de la libération, en 1994, sur le tarmac de l’aéroport de Marignane, des 170 otages de l’airbus d’Air France où neuf gendarmes du GIGN furent blessés par balle. Ce jour-là, ils auraient aussi pu mourir, ils y étaient préparés. Terroristes, forcenés, preneurs d’otages peuvent se retrouver un jour face aux gendarmes de choc du GIGN. Leur rôle : convaincre le ou les individus en question de se rendre sans faire de victime. Mais après avoir épuisé les vertus de la négociation et quand tout espoir a disparu, ils passent à l’action. Ils ont alors un pouvoir exceptionnel, celui de vie ou de mort. La plupart du temps, l’homme est désarmé en une fraction de seconde. Mais s’il est trop menaçant, il sera abattu, sans état d’âme. Les hommes du GIGN n’ont pas droit à l’erreur.